2018-03-Ingenieuse'18

Lucile VEGA, élève de 3ème année à l’ENSGTI participe à "Ingénieuses’18"

Ingénieuses est un concours national organisé par le Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI) et ses partenaires. Son but ? Promouvoir les formations et les métiers de l'ingénierie auprès du public féminin, lutter contre les idées reçues et les stéréotypes de genre et susciter des vocations d'ingénieures chez les jeunes filles.

Pour la 4ème année consécutive l’ENSGTI participe à l’opération puisque Lucile VEGA, en 3ème année « Procédés pour l’environnement » a porté sa candidature pour le Prix de l’élève ingénieure - France. Cette distinction vise à récompenser une étudiante particulièrement méritante et investie sur le plan associatif, qui peut figurer comme modèle pour les plus jeunes filles hésitant à suivre une voie scientifique.

Lucile s’est toujours sentie capable de réussir : après un bac S avec mention "Très bien" (alors qu’elle avait un profil plutôt littéraire et artistique), elle a intégré une classe préparatoire scientifique, puis l’ENSGTI, évoluant, à chaque fois, dans des promotions plutôt masculines.

Elle a même, en parallèle de son cursus scolaire, continué à mener des actions qui lui tenaient à cœur. Depuis sa première année à l’ENSGTI, elle a repris ses études musicales (qu’elle avait dû mettre en suspens durant la prépa) au conservatoire de Pau, ce qui représente jusqu’à 7 ou 8 heures par semaine, sans compter le travail personnel et les nombreux concerts et examens. Cela lui a demandé beaucoup d’effort pour mener de front cette double scolarité mais elle a finalement pu aller jusqu’au bout des deux parcours en obtenant son certificat d’études musicales en flûte traversière et en menant ses études d’ingénieur sans redoublement.

Par ailleurs, malgré cet emploi du temps très chargé, elle s’est également investie dans la vie associative de l’école en étant membre du Bureau des élèves en tant que responsable communication.

Et Lucile ne compte pas s’arrêter là : elle va réaliser son stage de fin d’études dans un laboratoire en Corée du Sud. Elle apprend actuellement, en autodidacte, le coréen et envisage même de rester en Corée, au moins 6 mois de plus, au terme de son stage pour s’immerger dans la culture locale.

Le parcours de Lucile illustre bien le fait que des études d’ingénieur sont parfaitement envisageables pour une fille, au-delà des préjugés et de l’autocensure. Son témoignage ne peut qu’encourager les lycéennes dans cette voie, sachant qu’elles ont toutes les chances de réussir, sans renoncer pour autant à leur épanouissement et à une vie associative active.