2017-01-ENSGTIRI

L'ENSGTI et l'UPPA parient sur le Cambodge

Depuis plusieurs années, l’ENSGTI et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) participent au consortium international de l’Institut technologique du Cambodge (ITC), la meilleure université scientifique du pays. Jacques Mercadier, directeur de l’ENSGTI, représente l’UPPA au sein de cette assemblée qui vise à aider l’ITC dans ses orientations stratégiques.

En mai 2016, l’UPPA a obtenu un financement européen dans le cadre d’un projet Erasmus+ de Mobilité internationale de crédits pour financer des mobilités d’enseignants-chercheurs et d’étudiants. En juin dernier, Bérénice Moroy (élève ingénieur de l’ENSGTI) a effectué son stage de 2ème année sur le traitement de l’eau au sein du département Génie Rural de l’ITC (voir encadré). L’Ecole reçoit actuellement un étudiant cambodgien qui suit les cours du parcours procédés pour l’environnement. D’autres mobilités enseignantes et étudiantes sont prévues pour les prochains mois.

Suite à cette première étape, le travail pourrait porter sur un programme européen plus ambitieux de type « renforcement des capacités ». Il aura pour objectif d’aider le Cambodge à conforter ses formations de haut niveau (master et doctorat) dans le domaine de l’eau et du génie des procédés afin de mieux répondre aux besoins du pays.

Rencontre avec Bérénice Moroy – en 3ème année « Procédés pour l’environnement » à l’ENSGTI

En quoi consistait ton stage de 2ème année au Cambodge ? Qu’as-tu réalisé ?

"Il s’agissait de mettre en place une micro-station d’épuration (pilote de travaux pratiques) dans l’Institut de technologie du Cambodge. Le projet n’est pas terminé mais ce pilote devrait par la suite être utilisé par les étudiants de l’ITC dans le cadre de leur formation. J’ai également travaillé avec l’ONG allemande BORDA qui installe des systèmes de traitement des eaux pour des écoles primaires, des hôpitaux. J’ai réalisé des prélèvements d’eau sur site et des tests en laboratoire afin de contrôler la qualité de l’eau et l’efficacité des systèmes installés."

Qu’est ce qui t’a motivé à faire ce stage ?

"L’envie de voyager, de découvrir une toute autre culture, un nouvel environnement et le fait d’aborder les enjeux du traitement des eaux dans un pays en voie de développement."

Quel bilan fais-tu de ce stage ?

"Ces trois mois ont constitué une excellente expérience pour moi. Travailler à l’étranger m’a beaucoup plu. J’ai pu rencontrer des personnes du monde entier (Brésil, Etats-Unis, Belgique, Allemagne, Angleterre…).  J’ai amélioré de manière significative mon anglais et j’ai découvert un pays remarquable, à l’histoire riche, aux paysages éblouissants et à la population formidable. J’ai également été confrontée à la situation quasi rudimentaire du traitement des eaux, ainsi que du traitement des déchets au Cambodge. Cela a confirmé mon choix de travailler dans l’Environnement. Je vais d’ailleurs effectuer mon stage de fin d’études dans une usine d’eau potable chez Veolia."