Rapprocher universitaires et industriels pour un avenir durableSoirée des partenaires 2025
La 6e soirée des partenaires annuelle de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) a rassemblé le 11 juillet 2025 une centaine de personnes à l’Espace de l’Océan d’Anglet. Après une table ronde consacrée à l’écosystème des territoires, les chercheurs, enseignants-chercheurs et personnels administratifs de l’UPPA ont pu rencontrer de façon informelle leurs partenaires, qu’ils soient des industriels, des PME ou des collectivités.
La soirée a également permis de faire connaître L’Initiative, association composée de 6 universités françaises ayant obtenu le label d’excellence I-SITE (Initiative Sciences, Innovation, Territoires, Économie) – CY Cergy Paris Université, Université Clermont Auvergne, Université Gustave Eiffel, Université de Lille, Nantes Université, Université de Pau et des Pays de l’Adour – avec la présence de quatre présidents d’université.
La table ronde animée par Laurent Bordes, président de l’UPPA, avait pour thème « Faire écosystème sur nos territoires ». Elle était constituée de :
- Carine Bernault, présidente de Nantes Université et présidente de L’Initiative ;
- Inès de Bort, chercheuse UPPA (LFCR Anglet) et porteuse de projet de start-up ;
- Laurent Gatineau, président de CY Cergy Paris Université ;
- Catherine Javaux, vice-présidente R&D Upstream de TotalEnergies ;
- Christophe Labes, directeur affaires nouvelles d’Arverne Group ;
- Stéphanie Reynaud, directrice de recherche CNRS UPPA (IPREM Pau), spécialiste des nanoplastiques.
Les discussions ont mis en lumière l’importance de l’ancrage territorial des universités, le besoin pour les entreprises d’accéder à un vivier de compétences et de talents, et la nécessité d’une acceptabilité sociétale pour les innovations qui passe par un meilleur partage des connaissances.
Avec des partenaires venus non seulement des Pyrénées-Atlantiques et des Landes mais aussi de Charente et des Pays-Bas, cette soirée riche en échanges a permis de souligner la volonté de coopération nécessaire entre tous les acteurs du territoire pour relever les grands défis contemporains que sont la décarbonation, la santé globale et la réindustrialisation.
« On ne peut pas penser une université seule, repliée sur elle-même, ça n’aurait pas de sens au regard de nos missions et de la manière dont on les conçoit. À travers L’Initiative, on souhaite montrer à quel point on a besoin des universités sur les territoires pour relever les enjeux actuels. »
Carine Bernault, présidente de Nantes Université et présidente de L’Initiative
« Contrairement à ce qu’on peut penser, l’université n’est pas un fossile. L’université évolue très vite. Les universités I-SITE sont extrêmement performantes en la matière, avec une capacité d’innovation et d’adaptation remarquable, et elles apportent des solutions pour la société. »
Laurent Gatineau, président de CY Cergy Paris Université
« L’écosystème est un réseau d’acteurs interconnectés. Ces acteurs, qui peuvent être des entreprises, des fournisseurs, des institutions, des opérateurs publics ou privés, ont pour objectif commun de contribuer à l’innovation et à la création de valeur. Ils doivent, pour que les écosystèmes vivent, s’adapter et faire preuve de résilience. »
Laurent Bordes, président de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour
« Le territoire pour nous est important parce qu’il permet d’avoir une connaissance mutuelle des uns et des autres et donc de jouer sur la durée. Nous sommes complémentaires, et chacun respecte les compétences et les valeurs fortes de l’autre. »
Catherine Javaux, vice-présidente R&D Upstream de TotalEnergies
« Il n’y a pas d’étanchéité – et il ne doit pas y en avoir – entre le monde privé et le monde public, entre la recherche et les entreprises. C’est essentiel. On doit travailler ensemble systématiquement sur la recherche fondamentale. »
Christophe Labes, directeur affaires nouvelles d’Arverne Group
« On sait que créer une start-up, c’est aussi prendre des risques. «Faire écosystème» permet d’être appuyé par des organismes publics, privés, des partenaires, et de bénéficier de programmes d’accompagnement pour s’assurer qu’on a toutes les chances de notre côté. »
Inès de Bort, chercheuse UPPA et porteuse de projet de start-up
« La science est capitale pour contrer les fausses informations. Face aux défis globaux, aucune discipline ou pays ne détient la solution unique. La collégialité est donc essentielle. Nous devons travailler ensemble pour un engagement collectif au service du bien commun. »
Stéphanie Reynaud, directrice de recherche CNRS UPPA