2023.01-Concours-photo-CNRS-2e-prix

Cécile Courrèges, lauréate du concours photo Science de la Délégation CNRS AquitaineSecond prix pour la photo « Extrême Surface »

 

Le CNRS Aquitaine a organisé un concours photo Science auprès de ses différents laboratoires afin d’élire le nouvel habillage de la façade de la délégation Aquitaine. La photo « Extrême Surface » proposée au concours par Cécile Courrèges, ingénieure de recherche CNRS, est lauréate du concours et obtient le second prix.

Fort du succès de la première édition du concours en 2019, le service communication de la délégation CNRS Aquitaine a lancé la deuxième édition en juillet 2022. L’objectif de ce concours était de sélectionner le futur visuel de la façade du bâtiment. Celui-ci sera affiché pour une durée de deux ans. Pour cela, tous les laboratoires de la délégation étaient invités à participer en proposant leurs plus belles images de science. 

 

 

Le 14 décembre dernier, le jury s’est réuni pour élire le futur visuel de la façade. Ce jury était composé de :

  • André Le Bivic - directeur de l’institut des sciences biologiques et directeur scientifique référent pour la Nouvelle-Aquitaine du CNRS ;
  • Younis Hermès - délégué régional ;
  • Simone Bonoron - conseillère municipale aux relations avec l’université et la recherche de la mairie de Talence ;
  • Raphaël Dupin - directeur général de Cap Sciences. 

Parmi une cinquantaine de visuels, le jury a attribué 3 prix. Les résultats ont été annoncés le 5 janvier 2023. 

Le visuel « Cœur de batterie » sera affiché sur la façade de la délégation pour une durée de deux ans. Les visuels lauréats du second et troisième prix seront quant à eux exposés dans les locaux de la Délégation Aquitaine, pour une durée de deux ans également.

Présentation du visuel « Extrême surface » de Cécile Courrèges

La photo valorise la chambre d’analyse de l’appareil ToF-SIMS (Spectrométrie de masse d’ions secondaires à temps-de-vol) du centre de services instrumental UPPA Tech. Cet appareil est un spectromètre de masse qui permet d’analyser l’extrême surface (entre 1 et 2 nanomètres) d’un échantillon compatible avec un environnement ultra-vide (environ 10-7 Pa) ; ce dernier élimine toute interaction avec les particules de l’air et permet de récolter et d’analyser uniquement les espèces chimiques spécifiques des premières couches atomiques du matériau.

La photo présente des échantillons d’électrodes de batteries Li-ion sur lesquels plusieurs canons d’analyse (envoyant différents types d’ions « primaires » à la surface de l’échantillon) et le canon de l’analyseur (récoltant les ions dits « secondaires » éjectés de la surface) sont focalisés en un même point.